Qui sommes nous?

Le Réseau d’autodéfense juridique collective rassemble diverses structures (associations et collectifs, legal team, caisses de solidarité ou groupes de défense collective) qui s’organisent un peu partout en France contre la répression et les violences policières.

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Les textes publiés par le réseau sont sur la page « Analyses »

Les mouvements de lutte se trouvent souvent confrontés à la répression : pour que personne ne se retrouve seul.e face à la justice, nos structures sont autant d’outils collectifs de solidarité.

Par mouvements de lutte, nous entendons manifestations revendicatives (ex : mouvement contre la loi Travail), soutiens aux migrant.es, occupations, ZAD… Nous soutenons les victimes de violences policières lors des mouvements sociaux mais aussi au quotidien, car nous savons que la brutalité policière ne s’exerce pas de la même façon selon les quartiers où l’on habite, notre couleur de peau ou nos revenus.

La répression individualise : elle en choisit quelques-un.e.s, non seulement pour les punir, mais pour effrayer les autres. La solidarité est notre arme pour lutter contre cette personnalisation.

Nous diffusons de l’information sur le maintien de l’ordre et les techniques de la répression, mais aussi sur les droits en garde-à-vue ou lors des procès, et organisons des ateliers d’auto-formation.

Nous relayons les informations sur le fonctionnement de la justice (parution de comptes rendus d’audiences), de la police (témoignages de violences policières) et de la prison.

Nous assurons le soutien aux personnes interpellées et tentons d’élaborer des défenses collectives, en relation avec des avocat.e.s.

Pour lutter contre la loi de classe qui veut que les plus pauvres soient les moins bien défendu.e.s et les plus emprisonné.e.s, nous proposons également un soutien financier pour les divers frais de la procédure.

On pourrait dire que nous défendons tout le monde, même les innocent.e.s. Une manière de préciser que nous refusons de trier entre « les bon.ne.s et les mauvais.e.s manifestant.es », « les pacifiques et les casseurs.ses ». Une vieille rhétorique de l’État pour nous diviser.

Il faudrait encore rajouter que nous ne soutenons pas les personnes qui font le choix d’en balancer d’autres et évidemment pas les fachos.

Dans les manifestations Gilets Jaunes et les autres, nous diffusons de l’information sur les droits en garde-à-vue, recensons les arrestations et accompagnons les proches des arrêté.e.s qui nous contactent pour les aider à comprendre le fonctionnement judiciaire, préparer d’éventuels procès et les orienter vers des avocat.e.s. Nous soutenons également les nombreux.ses blessé.e.s en les accompagnant dans les procédures de dépôt de plainte, et en les informant sur les divers recours possibles.

La solidarité est notre arme !

RAJCOL

NB : Dernier Bulletin du RAJCOL, juin 2022